lundi 16 janvier 2012

Les sites de réseaux sociaux qu'il faut connaître

RESEAUX SOCIAUX – Alors que le nombre de sites de réseaux sociaux augmente tous les jours, quels sont réseaux où il faut être, et ceux qu'il faut abandonner ?

Les incontournables 

Le principe: Avec plus de 800 millions d'utilisateurs, Facebook est le réseau social leader dans le monde. Chaque internaute peut créer son profil limité à un réseau d’amis qu'il a accepté. Ce réseau permet de partager son status, des photos, des liens et des vidéos. Facebook est aussi utilisé par les entreprises, les artistes pour leur promotion grâce aux pages fans accessibles à tous.
Pourquoi il faut y être: La communauté est très importante, il est donc très facile d'y retrouver des membres de son entourage. C'est aussi un moyen de communiquer très efficace. 

Le principe: Twitter est un outil de microblogging qui permet d'envoyer des messages de 140 signes (ou "tweets") aux internautes qui suivent chaque compte: les "followers" ou abonnés. En avril 2010, 105 millions d'utilisateurs étaient inscrits et 300.000 nouveaux utilisateurs s'inscrivent chaque jour. La France compte 1,8 million d'utilisateurs en février 2010 (Nielsen). Si ce réseau est devenu très populaire aux Etats-Unis, où il est utilisé pour commenter les matchs de football américains et les faits et gestes des stars, la communauté twitterfrançaise se limite encore principalement aux hommes et femmes politiques, et aux médias. 
Pourquoi il faut y être: Pour suivre l'actualité en direct. Très rapide, twitterpermet de publier rapidement. Lors du crash d'un avion américain sur l'Hudson River, les premières photos avaient été publiées sur twitter avant d'être reprises par les médias du monde entier.

Google+
C'est nouveau réseau social lancé la fin du juin 2011 par le géant de web Google . Ce réseau est un vrai concurant de Facebook car il intègre  « l’écosystème » de services en ligne de Google (Gmail, Google Reader, et bientôt les Apps !). Google Plus n’est pas  un réseau social comparable à Facebook, même s’il en partage le principe général : à savoir partager toutes sortes de contenus au sein d’un réseau d’amis, de connaissances, de proches, de collègues ou autres. Mais là s’arrête la comparaison. Au coeur du fonctionnement de Google Plus on distingue les « cercles ». Pour faire simple : des « classeurs » dans lesquels l’utilisateur peut « dispatcher » ses relations, pour mieux filtrer l’information qu’il partage, et savoir précisément qui a accès à quoi. Car c’est cela essentiellement Google Plus : plusieurs réseaux sociaux à l’intérieur d’un seul et même réseau « parent ». Ce qui le distingue fondamentalement de Facebook !

Le principe: Fondé en 2004, FlickR est un réseau social de photos. Les photographes, professionnels ou amateurs peuvent y télécharger leur photos. Les comptes gratuits ne peuvent charger qu'un nombre limité de photos. FlickR est donc doublé par Facebook qui comptait 15 milliards de photos chargées sur le site en octobre 2009. 
Pourquoi il faut y être : Flickr peut servir de portfolio pour les photographes. C'est aussi une incroyable base de données photos grâce au photos libre de droits (creative commons

Les spécialisés 

Le principe: Le réseau du parti socialiste de "toutes celles et de tous ceux qui veulent débattre et agir à gauche!" selon le site. 
Pour qui c'est intéressant: La Coopol est un lieu de discussion où les militants et sympathisants peuvent se retrouver. Les socialistes entendent y faire vivre le débat. Et au-delà d’un site de partage d’idées, avec des événements, des débats, mais aussi du partage de liens, de vidéos, d’articles ou de sons. "C’est un peu un Facebook de la gauche", résume Benoît Thieulin, créateur de la Coopol et secrétaire de la section numérique du PS. Lancé le 12 janvier, la Coopol compte aujourd'hui 25.000 utilisateurs, selon Emile Josselin, responsable des contenus web du PS. 

Pour qui c'est intéressant : Sur les Créateurs de possibles, pas de "friends", comme sur Facebook, mais des "contacts". On se connecte pour parler "initiatives" ou venir à des "événements". Une initiative, c’est une idée, une proposition à laquelle on adhère. Depuis son ouverture, "environ 10.000 membres auraient rejoint le réseau social de l'UMP et plus de 1.700 initiatives nationales ou locales ont été créées" selon le site.

Le principe : Ce réseau social professionnel permet de publier et de partager votre CV avec vos amis, et vos collègues. 
Pourquoi il faut y être : La communauté est importante et cela permet d'avoir son CV en ligne sans avoir à créer un site Internet ou un blog. En octobre 2009, le site revendique plus de 50 millions de membres issus de 170 secteurs d'activités dans plus de 200 pays

Le principe : Viadeo est un réseau social professionnel qui permet de publier son CV. 
Pourquoi il faut y être: Les personnes souhaitant développer leur réseau de contacts professionnels. En octobre 2009, le site revendique 25 millions de membres et 100.000 connexions par jour

Les old school 

Le principe: Myspace a été l'un des premiers et des plus importants réseau social. Les groupes de musique s’en servent encore beaucoup pour diffuser leur musique et s'assurer une présence sur le web. 
Pourquoi c’est dépassé: Myspace a perdu son rôle de réseau social, et les utilisateurs discutent beaucoup moins qu'à ses débuts. En juin dernier, Myspace a fermé ses bureaux en France et a licencié 300 de ses salariés dans le monde. De plus en plus d’anciens utilisateurs préfèrent twitter et Facebook, beaucoup plus faciles d’utilisation. 

Le principe: Friendfeed est un réseau social qui agrège les différents réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Youtube, FlickR, Dailymotion, etc.). Le flux est généré automatiquement, les internautes n’ont donc pas y retourner pour l’alimenter comme ils peuvent le faire sur Facebook ou twitter.
Pourquoi c’est dépassé: Repris par Facebook en août 2009, la plupart des utilisateurs se sont reportés sur twitter

Les nouveaux 

Foursquare et Gowalla sont les deux principaux sites. 
Le principe : Les utilisateurs ont un compte perso et peuvent ajouter des amis. Chaque fois qu’ils se rendent quelque part, ils peuvent signaler leur présence, en alertant via un "check-in" aussi partageable sur twitter et Facebook. Il s peuvent aussi dire ce qu'il y ont fait ou ce qu'ils ont préféré manger ou acheter. Chaque fois qu'ils "check-in", les internautes gagnent des points et peuvent devenir maire d’un endroit. 

vendredi 6 janvier 2012

Proposition pour booster l’emploi


Chère Tunisie,
Je voudrais commencer par saluer les martyrs de la révolution Tunisienne, qui ont donné ce qu’il y a de plus cher pour permettre à notre société de se reconstruire autour de valeurs humaines nobles et enrichissantes.
Je voudrais saluer aussi les efforts de tout un chacun qui ont permis à une nouvelle démocratie de se mettre en place.
La Tunisie démocratique d’aujourd’hui semble fatiguée à la suite de ce qu’elle a dû payer pour se remettre sur les rails. A croire les chiffres avancés, notre économie est en perte de vitesse et c’est quelque chose qui a une incidence directe sur notre qualité de vie et l’état d’esprit qui régit tout une société.
Il est aujourd’hui de notre devoir à tous de penser à passer ensemble ce cap de difficultés économiques et relever ainsi les défis de l’après révolution. Il est aussi de notre responsabilité à tous de penser à nos frères et sœurs partout en Tunisie qui cherchent désespérément, une place ou un rôle à jouer dans cette société. Ils ont besoin d’un travail pour vivre ou encore… revivre.
Tomber dans la récession veut, automatiquement, au moins dire, plus de chômage, baisse du pouvoir d’achat et hausse du surendettement.
Inverser la tendance passe forcément par des investissements, mais à quel prix ?
Dans ce tableau, à première vue, sombre et sans espoir, une variable importante est à prendre en considération, à savoir la richesse en compétences et savoir-faire dont dispose la Tunisie d’aujourd’hui. Si nous croyons les chiffres annoncés, 65000 titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur, multilingues, sortent chaque année de nos universités. Pas moins de 11000 d’entre eux découlent d’une branche relative à l’informatique et aux technologies de la communication. Y en a qui sont aux chômages ? Oui forcément, peut être beaucoup ou encore énormément.
De nos organismes de formation sortent aussi des artisans, des techniciens, des productifs qui disposent d’un savoir-faire, d’une passion, mais… d’un trop petit marché.
Chercher à vendre en Tunisie, avec nos 10 millions d’habitants est plus ou moins intéressant… C’est même un cas d’étranglement. La fermeture de l’économie Tunisienne sur elle-même à travers les restrictions financières nous a, bel et bien, aidé face à la crise financière mondiale de ces dernières années, sauf que ces mêmes restrictions font que notre savoir-faire s’exporte peu ou presque pas via le monde virtuel.

Mais qu’est-ce qu’il y a d’intéressant dans ce monde virtuel ?

Services en-ligne  : générateur d'emploi décentralisé ?Énormément d’opportunités.
Qu’est-ce que vous pensez qu’il manque à un informaticien Tunisien de développer et vendre :
  • Des heures de travail en freelance
  • Des applications et logiciels informatiques
  • Des plugins et extensions de systèmes informatiques
  • Des templates pour systèmes de management du contenu et des boutiques en ligne
  • Etc.
Qu’est-ce que vous pensez qu’il manque à un artisan Tunisien de produire et vendre le fruit de son imagination ?
Qu’est-ce que vous pensez qu’il manque à un industriel ou fabricant de vendre ses produits ?
Un énorme marché accessible… ou comment faire pour pouvoir exporter au monde entier sans quitter sa chambre… son bureau… son atelier… son usine… la Tunisie.
Penser juste au petit marché que représente la Tunisie à côté des milliards de consommateurs potentiels à travers le monde est une erreur que nous avons bel et bien commis, par protectionnisme, durant des années.

Qu’est-ce qui nous empêche d’aller au-delà de nos frontières ?

L’accès aux systèmes de paiement internationaux. Aujourd’hui, le commun des mortels Tunisiens, n’a pas le droit de disposer d’un compte en devises avec un solde de départ constitué à partir d’un change effectué localement et Il ne dispose pas d’une carte de crédit internationale qui lui permet de recevoir des recharges d’argent depuis l’extérieur à la suite de vente de service ou de produit.
Prenant l’exemple de PAYPAL, un moyen de paiement international, parmi les plus utilisés dans le monde (18% de l’E-Commerce mondial), mais qui n’est pas accessible aux tunisiens. Aucune possibilité pour nous d’ouvrir un compte vérifié et les comptes non vérifiés pour des citoyens comme en France ont un plafond de 1500 €.
Vous savez ce que font certains tunisiens pour se faire payer via PAYPAL ? Ils louent un serveur en France, l’utilise pour accéder à PAYPAL et ouvrir un compte en étant français par exemple avec une identité imaginaire et commencent à recevoir leurs paiements à la hauteur du plafond indiqué. S’ils se font plus d’argent, ils sont obligés d’ouvrir à chaque fois un nouveau compte avec une nouvelle fausse identité. Est-ce que vous pensez que cela encourage le tunisien à l’E-Commerce ? Bien sûr que non.
Des pays du Nord-Afrique ont déjà compris l’enjeu et l’importance de s’ouvrir et être parmi les players de l’E-Commerce mondial. C’est le cas par exemple du Maroc qui, dès le premier semestre 2012, donnera la possibilité à tous les marocains d’avoir un compte vérifié PAYPAL.

Que peut être fait par un auto-entrepreneur Tunisien ?

Plusieurs success-stories à l’échelle internationale peuvent aider sur cette question et apporter des réponses :
  • Prenons l’exemple des applications mobiles, sur Android, parmi les applications les plus vendus, il y en a une particulièrement qui a été développée par un développeur français, Ludovic Vialle, et qui a tellement cartonné en étant dans le top payant, qu’elle a été téléchargée plus de 1 million de fois à un prix de ~2€, un an et demi seulement après son lancement. L’investissement de départ était 1 PC avec une connexion internet et les frais d’ouverture d’un compte sur l’Android Market (25 US$).
  • Il y a aussi la success story de Sean Belnick, un jeune entrepreneur qui a commencé sa vie professionnelle à l’âge de 14 ans en 2001 avec un site web (BizChair.com) spécialisé dans la vente des chaises de bureau.
En 2010, ça lui rapporte 48 Millions de Dollars.
  • Enfin, il y a l’histoire d’Ashley Qualls, qui a fait un site web (whateverlife.com) à l’âge de 14 ans en 2004 en empruntant 8 US$ à sa mère  et à commencer à publier des layouts de MySpace et des tutoriaux HTML pour les gens de son âge. Elle a refusé en 2006, moins de deux ans après le lancement de son site, une proposition à 1.5 Million de dollars et la voiture qu’elle veut. Elle a bien fait de refuser car son site est aujourd’hui évalué à 4 Millions de Dollars.
Examinons maintenant quelques exemples de secteurs du domaine de l’IT qu’un auto-entrepreneur tunisien peut exploiter comme première étape :
  • Vendre ces heures de travail en Freelance
Prenons par exemple le site freelance.com qui est un site de freelance depuis 1998 et qui met à la disposition des développeurs, des missions, proposées par des donneurs d’ordre, DSI, SSII, éditeurs, etc. de partout dans le monde. Rien que sur ce site, il y en a eu pour 234 Million d’euro d’honoraires versées à des développeurs.
  • Vendre des applications en Software As A Service (SaaS)
D’après Gartner, le leader en recherche et conseil dans le domaine de l’IT dans le monde, ce secteur représente en 2011, 12.7 Milliards de Dollars, avec une augmentation de 20% par rapport à 2010. Ce secteur continuera à augmenter pour dépasser les 18 Milliards de Dollars en 2015.
D’après Frost, l’année 2012 sera marquée par l’expansion remarquable du Cloud Computing vers les plateformes mobiles vu que cette année, d’après les prévisions, il y aura plus de smartphones et tablettes mobiles vendus dans le monde que de PCs.
  • Traduire et développer des applications mobiles en Arabe
Là où des marchés arabes arrivent à saturation dans la téléphonie mobile, comme l’Arabie Saoudite avec ses 54 Millions d’abonnés en 2011 et un taux de pénétration de 186%, les applications et services mobiles en langue arabe ne suivent pas beaucoup la tendance. Aujourd’hui, sur l’Android market, le contenu arabe est très faible, or, les éditeurs d’applications, s’intéressent de plus en plus au marché émergent du moyen orient. Beaucoup d’entre eux, cherchent à sous-traiter la traduction de leurs applications ou à les adapter à la culture arabe à travers des partenariats dans ce sens.

Qu’est-ce que je propose ?

  • Permettre aux diplômés de l’enseignement supérieur de disposer d’un compte en devises lié à une carte de crédit internationale avec un solde de départ plafonné à 500 €, alimenté par une opération de change locale et déductible de leurs allocutions touristiques.
  • Chaque bénéficiaire aura l’obligation d’ouvrir une patente ou une société et de déclarer toutes ses transactions financières avec le relevé bancaire des transactions effectuées via la carte de crédit et à partir du compte bancaire comme preuve justificative.
  • Les bénéficiaires ne peuvent retirer l’argent reçu qu’en Dinars Tunisiens
  • Cette expérience entrepreneuriale ne doit pas annuler l’éligibilité du bénéficiaire à l’emploi en SIVP ou autre plan d’insertion au cas où ce dernier trouve un emploi qu’il choisit de prendre avant la fin de son deuxième exercice comptable.
  • Créer et promouvoir des mini-cyberparcs pour permettre aux diplômés qui ne disposent pas d’un PC connecté de travailler comme même avec le matériel qui sera mis à leur disposition.

Qu’est-ce que cela peut coûter à la Tunisie ?

En moyenne, pas plus que 200-300 €/an/auto-entrepreneur. Supposant que 5000 jeunes ont décidé de devenir auto-entrepreneurs grâce à cette opportunité. Ils coûteront, au maximum, à la Tunisie en terme de devise : 5000 * 500 € = 2.500.000 €. Ceci, comparé aux investissements industriels, par exemple, qui pourraient faire employer le même nombre, semble dérisoire mais aussi rapidement et facilement évolutif.
De plus, sur ces mêmes 5000 jeunes, il y aura, sans aucun doute, des success-stories et des revenus conséquents qui viendront renflouer les caisses de l’état en termes de devises. Sans chiffres prévisionnels à l’appui, je pense que la balance peut être très positive et l’expérience n’est pas tellement coûteuse.

Qu’est-ce que cela peut apporter à la Tunisie ?

  • Une baisse significative du chômage, au moins, dans le domaine de l’IT,
  • Il s’agit d’un projet qui concerne tous les intéressés, partout en Tunisie, sans forcément avoir besoin d’investissement lourd pour le mettre en place,
  • Une nouvelle source de revenus en devises pour la Tunisie.

Par : Taher Mestiri
Fondateur de Tunandroid.com
Organisateur de Tunis GTUG
Chef d’entreprise

lundi 2 janvier 2012

Klout c’est quoi exactement, et à quoi ça sert ?


Article rédigé par Cédric Gourgeon
Depuis quelques semaines le service proposé par Klout prend de plus en plus d’ampleur sur la toile.
Pour les personnes n’ayant pas encore découvert ce nouvel acteur des réseaux sociaux, il est assez simple de le définir : Klout.com analyse votre présence, votre activité et vos relations sur différents réseaux sociaux pour en déduire le «Klout score», un score dit d’influence.
Klout definition Klout cest quoi exactement, et à quoi ça sert ?

Pourquoi ?

Mesurer notre influence que l’on pourrait posséder à travers les réseaux sociaux, mettre un chiffre sur notre «e-réputation», c’est l’apogée du social networking.
L’apogée, oui, que ce soit FacebookTwitter, ou autre, il ne s’agit plus de simples outils de partage, mais d’une nouvelle génération de médias, et dans ce cadre la force d’influence sur une audience est primordiale.
Une petite comparaison avec la télévision résume bien les choses : Chaque émission sur une chaine a pour objectif de faire un maximum d’audience pour continuer à être programmée et bien figurer.
Sur un réseau social, les acteurs ce sont les utilisateurs, on est sur le même principe : Chaque utilisateur va vouloir augmenter son audience pour tirer son épingle du jeu et ceci à différents intérêts selon les désirs de chacun, que ce soit une marque, un particulier, un blogueur, etc.
Le problème est que ce n’est pas une simple question de quantité, avoir un nombre x de personnes qui a déjà regardé telle émission une fois, ce n’est pas intéressant. Ce qui l’est plus par contre, c’est le nombre de personnes qui vont s’intéresser à cette émission et donc la regarder quotidiennement.
Il en est de même pour les réseaux sociaux, prenons l’exemple de Twitter, avoir de nombreux followers c’est bien, mais il est surtout nécessaire de bénéficier de followers qui vous suivent régulièrement, prêtent attention à vos publications, les font circuler, font parler de vous, etc.
Et c’est là précisément que l’influence entre en jeu, l’enjeu est d’être entendu et écouté.

Comment ?

Revenons-en à Klout.
Ce n’est ni le premier ni le dernier à proposer un tel service, la différence aujourd’hui entre Klout et les autres réside en deux points :
- La façon de «calculer» ce score d’influence
- La manière dont se répand l’utilisation du service

Le second point est très important, puisqu’avoir un score mais ne pas pouvoir le comparer, c’est sans intérêt. Et Klout devient alors intéressant puisqu’il fait le buzz, et a donc attiré un certain nombre d’utilisateurs – et donc un nombre potentiel de score auquel se comparer -.
Il est d’ailleurs possible de créer des «listes» sur Klout.com, afin d’établir une hiérarchie d’influence, sur un sujet précis, ou au sein d’une famille, au sein d’une université, etc..
Regardons de plus près la méthodologie du «Klout score».
Enfin, si on peut appeller ça méthodologie… puisque tout est très flou.
Le principe de base, c’est de connecter Klout à ses différents réseaux sociaux.
Au choix : Twitter, Facebook, Foursquare, Instagram, LinkedIn, Youtube, Flickr, Blogger, Last.fm et Tumblr. Google+ lui est prévu, mais indisponible pour le moment. De même pour Wordpress.
Ensuite, Klout prend tout en compte : Les Like ou commentaires sur Facebook, les RT, tweets ou mentions sur Twitter, un reblog sur Tumblr, etc.
Klout se sert d’absolument tout, et nous informe alors de notre score d’influence.
Mais.. et après ? Rien n’est donné sur la façon dont chaque «acte» est comptabilisé, que vaut un RT ? Un commentaire sur Facebook ? Aucune idée..
Chaque mention ou RT a-t-il la même valeur ? Comment est pris en compte Foursquare ou Instagram ? Et Youtube ?
Aucune information n’est disponible.
Et c’est là où le problème se pose, ce score est-il vraiment fiable ?
Apres quelques semaines d’utilisation, on peut tout de même en déduire certains points :

- Le score est fortement basé sur l’activité Twitter, une forte présence sur Facebook ou Youtube n’offrira pas un score intéressant
- Ce n’est pas réellement l’influence ou la réputation qui sont mesurées, il faut rester lucide : C’est bien évidemment l’influence «virtuelle» !
- Et cette influence «virtuelle» a-t-elle vraiment de la valeur ? Chacun aura son avis sur cette question, et chacun aura sa propre définition..
Cette dernière question mérite d’être posé lorsque l’on observe les différents scores, ce ne sont pas toujours les personnes ayant le plus de connaissances, ni celles partageant le plus d’informations ou contenus, ni celles ayant le plus de pouvoir, qui seront en tête..
Mais l’influence mériterait-elle d’être détenue par ces personnes là ? Là encore chacun aura son avis, l’important est-il d’avoir une force d’influence ou la manière dont on l’a obtenu ?
L’intêret et la pertinence de Klout sont alors clairement dépendants de la vision des choses de chacun d’entre nous.
Et, ce qui n’est pas très nouveau, Klout nous confirme bien que pour être parmi les plus influents il faut savoir maitriser parfaitement les réseaux sociaux, et que ceci devient un talent à part entière, et même maintenant depuis quelques temps un métier a temps plein !
Pour conclure, je n’aborderais pas ici les différents aspects polémiques apportés par Klout (Dictature de l’influence, Effets sur adolescents, etc.), pouvant être intéressants, mais prenant trop de place pour figurer dans cet article. Peut-être dans un prochain !
Et pour finaliser le tout :
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